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Syndrome de Demons-Meigs : à propos de trois cas - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.330 
M. Zerraa , H. Benjelloun, N. Zaghba, N. Yassine
 CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome de Demons-Meigs associe une tumeur bénigne de l’ovaire et des épanchements séreux (pleural, péritonéal) récidivants mais résorbables après exérèse de la tumeur primitive. Très rare, sa physiopathologie reste obscure. À travers trois observations et une revue de la littérature, nous rapportons les particularités du syndrome de Demons-Meigs.

Méthodes

Nous rapportons trois cas de patientes âgées respectivement de 47, 51, et 63 ans.

Résultats

Le motif de consultation était une douleur thoracique chez toutes nos patientes. L’examen clinique a révélé un syndrome d’épanchement liquidien unilatéral dans deux cas, bilatéral dans un cas, et des signes physiques d’ascite dans les trois cas. L’imagerie abdominopelvienne objectivait une masse abdominopelvienne dépendante de l’ovaire. Le dosage du marqueur tumoral CA125 était très élevé chez toutes nos patientes avec une moyenne de 741UI/mL. L’exploration chirurgicale révélait une ascite sérohématique sans aucune lésion péritonéale suspecte et un fibrothécome ovarien volumineux chez toutes nos patientes. Les suites opératoires étaient simples, avec un assèchement total et spontané des épanchements.

Conclusion

Le syndrome de Demons-Meigs est une pathologie bénigne et de bon pronostic. Le traitement est purement chirurgical. L’exérèse de la tumeur ovarienne entraîne un assèchement des épanchements pleuraux et péritonéaux.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A155 - janvier 2019 Retour au numéro
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